William Claude Dukinfield
W.C. Fields
1880-1946
Naissance en janvier 1880 à Philadelphie. Il quitte le domicile familial à l'âge de 11 ans et écrit pour le show business à l'âge de 14 - Il participa au circuit des vaudeville aux Etats-Unis et en Europe comme jongleur comique.
Les films les plus célèbres : quatre courtes comédies de Mack Sennett, David Copperfield (1935), mon petit Chickadee (1940), et la banque de Dick (1940).
La fortune extraordinaire du personnage de W.C. Fields, devenu une icône pour les hippies comme pour les adolescents qui tapissent leur chambres de posters de l'acteur américain, tient à ce qu'il à définitivement d'asocial. Fields se bat seul contre les femmes, la police, les chiens, le fisc, les domestiques, les enfants, la haute société, avec pour tout allié l'alcool, "meilleur ami de l'homme". Une vision aussi pessimiste de l'univers ("tout homme qui déteste les enfants et les animaux a quelque chose qui parle pour lui") n'engendre la sympathie qu'en raison de son excès même. Fields est un menteur malhonnête, lâche, tricheur, mais il y met les formes inouïes : son langage est fleuri, courtois jusqu'à la préciosité comme il sied à quelque gentleman du Sud.
Près de 60 ans après sa mort Fields reste éminemment citable :
" Je peux ma battre contre mon propre poids en tournesols. Lady Godiva a mis tout ce qu'elle avait sur un cheval. Prenons le taureau par la queue et faisons face à la situation. Les femme me font autant d'effet que les éléphants : j'aime à les regarder, mais je n'en voudrais pas à la maison. Je préfère 2 filles de 21 ans à une de 42. Elle s'habille comme une tombe bien entretenue. Elle est solide comme une cabine téléphonique en briques."
Au cinéma Fields incarna le personnage de Humpty-Dumpty véritable individu nonsensique très proche du vrai W.C. Fields. Personnage de poivrot à l'esprit lucide, admirateur de Dickens dont les libraires remplissaient ses malles lors de ses voyages. Plus grand jongleur de son temps qui manipulait les objets avec autant d'aisance que les mots.
Son humour visuel et graphique entre dans le cinéma et la littérature aussi sûrement que les Marx Brothers et Mark Twain.
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